Sunday 10 June 2012

Anecdotes linguistiques

Ce billet est d'une trivialité affligeante. Il est aussi un peu cruel. Je ne sais pas pourquoi, ça m'est venu en tête aujourd'hui, une histoire vieille de quelques années déjà. C'était l'été au Saguenay, chez mes parents, mes frères et moi on était de retour pour les vacances. Les voisins d'en arrière, que mes frères et moi avons exécrés, étaient à la maison et préparaient un barbecue. Nous les exécrions parce qu'ils étaient bruyants: ils faisaient jouer la radio très fort (CFIX Rock Matante je crois), parlaient forts, ils étaient insupportables. La mère a demandé a ses enfants, assez fort pour qu'on l'entende: "Que c'est que vous voulez manger, des hot doyes, ou des hambégueurres."

C'est ici toute l'anecdote. Je ne suis pas un snob ou un pédant en ce qui concerne le bon usage du français, encore moins en ce qui concerne l'accent et la prononciation. Je ne suis pas pointu. Je trouve qu'on en beurre épais sur la mauvaise qualité du français au Québec, en général pour cacher d'autres problèmes plus criants (le recul du français à Montréal, notamment). Mais disons que ça c'était... Bien c'était mâché. Et c'est peut-être un peu inspiré par une aversion envers mes voisins, mais je ne peux m'empêcher de trouver ça déplorable, cette prononciation mâchée.

3 comments:

PJ said...

Ah, ces maudits voisins pas de classe. Remarque, ça arrive toujours. L'argent et la culture sont deux variables indépendantes.

Cynthia said...

Mon père vient juste de me dire qui mange des bégueurres à soir ;)

Guillaume said...

@PJ-Absolument. Ils avaient de l'argent, je crois, mais aucune culture.
@Cynthia-J'espère que tu ne m'en veux pas!