Monday 12 December 2011

Lèse-majesté et sédition

Deux choses m'ont fait penser au billet que je vais écrire. D'abord la (courte) chronique de Sophie Durocher sur la couverture médiatique franchement obséquieuse et insignifiante des médias canadiens envers Kate et William. Je l'avais déploré ici.  Ensuite, le portrait chinois que j'avais fait de moi et les dix questions que j'avais demandées aux bloguers tagués. Parmi elles, je demandais ce qu'elles seraient si elles étaient un crime. En fait, je faisais un peu de projection, car je pensais au crime que je serais moi: la lèse-majesté ou la sédition. Pas que j'aie commis un de ces deux crimes ou que j'aie une propension à la violence, mais étant républicain, je suis forcément un brin séditieux lorsque je m'exprime sur la place de la monarchie et je commets de facto un crime de lèse-majesté quand je me moque de la Reine et de ses descendants. Il paraîtrait même que le républicanisme est toujours techniquement criminel ici.

2 comments:

PJ said...

Wow, je savais pas que le Maclean's suçait la queue de Stephen Harper à ce point là. 'scusez la vulgarité, mais come on!

Louise said...

M'as t'dire que ces temps-ci, la lèse-majesté me conviens particulièrement. C’qu’il m’énerve Harper pis sa tête couronnée.