Friday 6 May 2011

Bière, ivrognerie, poésie, Plume

Je pensais qu'il n'y avait pas assez de musique sur ce blogue récemment, alors j'ai décidé d'en mettre un peu. Je crois que c'est le premier passage de Plume ici, ce qui est une aberration en soi. Plume Latraverse est un authentique poète, peut-être le pendant moderne québécois de François Villon (je ne me taris pas d'éloges). Ou mieux: l'héritier bâtard de François Villon. J'ai appris à l'apprécier à l'âge adulte, jeune adulte mais quand même. Je ne l'écoutais pas adolescent. Je me rappelle d'un animateur de pastorale, lui même amateur de guitare, qui avait dit à quel point Plume était méprisable, parlant d'alcool et d'ivrognerie et quoi encore, et sacrant en plus, le péché capital selon lui. Mais Plume est un vrai poète, avec de l'éducation et une façon de la passer sans pédanterie dans sa musique et dans ses vers. "Je meurs de soif auprès de la fontaine" dit-il dans cette chanson que je mets ici, faut quand même savoir d'où ça vient. L'animateur de pastorale était un petit catholique ignare qui chantait Dieu. Plume lui montre la poésie de notre existence.

Enfin bref, j'ai décidé de mettre ici Ballade des caisses de 24. J'ai eu l'idée ce soir en buvant une bière anglaise à l'apéro. Cette chanson semble raconter bien des soirées de ma jeunesse et elle est parfaite pour un vendredi soir.

1 comment:

PJ said...

C'est bien une petite ballade il semblerait. Je ne sais pas si toutes les règles sont respectées mais ça ce n'est pas facile à faire. Anyway, c'est beaucoup plus recherché que la grande majorité des chansons d'hier et d'aujourd'hui. Même Félix et Vignault ne vont (n'allaient) pas dans les formes classiques à ce point.