J'ai reçu des nouvelles aujourd'hui de la dame qui m'avait engagé il y a maintenant deux ans pour enseigner dans une association de parents français à des enfants issus de familles francophones/bilingues. Je lis la dame, mais je la considérais une amie, enfin assez proche de cela lorsque je travaillais là bas. Un instant, j'ai cru que c'était pour m'offrir une place à nouveau. Mais non, c'était simplement pour me demander si j'avais toujours les bouquins que je lui avais empruntés pour les classes.
Je ne sais pas si je devrais dire "hélas". Ca m'a attristé de perdre la job, même si je ne gagnais presque rien et que ça grugeais mes samedis et mes fins de semaines. Quand je travaillais à temps partiel, ça allair encore, mais travailler à temps plein en plus de cela était vraiment épuisant. Sauf que j'aimais les liens que cela avait créé avec les francophones ici et les enfants étaient mignons. J'étais aussi devenu un bon prof je crois, alors que je n'avais aucune expérience d'enseignement dans ce contexte particulier. Maintenant que je ne veux plus travailler dans le merveilleux monde de l'éducation (sans regret d'ailleurs), je n'ai même plus besoin de ce genre de travail qui fait bien dans un c.v. lorsqu'on veut obtenir ses qualifications d'enseignant. Cela dit, je m'ennuie de tout ce qui venait avec le travail.
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3 comments:
Mais lui as-tu rendu ses livres? En matière d'emprunts, les livres sont ceux qui ont le plus tendance à devenir permanents par inadvertance. J'ai d'ailleurs deux bouquins empruntés dont je n'ai jamais eu l'occasion de redonner à leurs propriétaires, qui ne les ont jamais demandés de toute façon. Dans un cas, c'était un peu intentionnel.
Lesquels? Et non, je ne lui ai pas encore rendu les livres.
Un livre qui amassait de la poussière au SUMS qui n'en a rien à cirer (l'organisation reçoit des dons de profs à chaque année, ils vendent ce qu'ils peuvent, le reste s'accumule), et un autre livre tout neuf prêté comme ça par un de mes profs, maintenant à la retraite. Il en avait eu tout plein gratuits de l'éditeur, alors entre un prêt et un don d'un sur une douzaine, ça ne change pas grand chose.
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